Le GIEE La Belmontaise en phase de reconnaissance

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Certains membres de la Cuma La Belmontaise dans le Gers se sont regroupés pour constituer un Groupement d’Intérêt Économique et Environnemental (GIEE) sur la gestion de la fertilité des sols en agriculture biologique.

L’objectif de cette dizaine d’agriculteurs est de pouvoir limiter l’érosion des parcelles, intégrer des couverts végétaux dans la rotation et gérer plus qualitativement les amendements organiques.

Essai sur les couverts végétaux

La phase d’émergence a permis aux membres du GIEE de tracer une feuille de route pour les trois années qui vont suivre.
Pour répondre à ces enjeux, le groupe souhaiterait développer l’intégration des couverts végétaux et tenter de limiter le travail du sol. Des essais seront mis en place pour appréhender l’efficacité de ces pratiques sur la qualité des sols.

Une formation avec une Agro-pédologue a d’ores et déjà permis de mettre l’accent sur l’observation du sol, les différents types matières organiques et la qualité des amendements utilisés. Cette journée fut l’occasion de revenir sur des équilibres de base à surveiller et maintenir afin d’optimiser la cohésion et les échanges entre le sol et les plantes.
A ce titre la formatrice a listé plusieurs amendements/fertilisants organiques qui peuvent avoir des dynamiques de nutritions très différentes (rapport C/N, type de matière première, compostage ou non, coefficient d’humification etc) qu’il convient de prendre en compte en fonction des objectifs de chacun. L’approche agronomique est très appréciée par le groupe. Cela permet de comprendre les mécanismes qui sont à l’œuvre et de faire les bons choix culturaux.

En outre, l’impact carbone sera également regardé pour mesurer l’impact des pratiques culturales.

Le projet se poursuit avec des essais qui seront mis en place notamment sur les couverts végétaux et la mise en place de cultures associées.